«Bidon», «insupportable» : le Cash Investigation sur Bernard Arnault et LVMH sous le feu des critiques de la droite

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Bernard Arnault.

Bernard Arnault. LUDOVIC MARIN / AFP

Alain Weill, président de L’Express et fondateur de BFMTV, a, lui aussi, dénoncé la ligne éditoriale de l’émission.

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Alors que la commission d’enquête sur le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public se penche sur le rôle de France Télévisions - révélant notamment une moyenne salariale de 71.490 euros, parmi les 9 % les plus riches du pays -, le nouveau Cash Investigation, diffusé ce jeudi sur France 2, consacré à Bernard Arnault et LVMH a déclenché une salve de critiques.

L’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo a ouvert le bal sur X. Elle fustige une «militante [Élise Lucet] payée 25.000 euros par mois grâce à nos impôts» et accuse Cash Investigation de cibler systématiquement «les grands patrons, les riches, les entreprises», tout en délaissant «la fraude sociale» ou encore «les gabegies de l’État». «C’est la différence entre nous : Élise Lucet veut moins de riches, je veux moins de pauvres», résume-t-elle. De son côté, Alain Weill, président de L’Express et fondateur de BFMTV, a, lui aussi, dénoncé la ligne éditoriale de l’émission : «Le reportage de Cash Investigation sur Bernard Arnault est totalement à charge : fiscalité, stratégie, social... tout est noir. On met en cause l’honnêteté du groupe sans preuves, en jouant l’humour pour masquer le biais. Une dérive inquiétante du service public.»

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Le ton est plus tranchant encore chez Philippe de Villiers. Sur CNews, il juge que «Cash Investigation, c’est totalement bidon». Pour lui, «le principe, c’est le lynchage de tout ce qui marche, de tout ce qui réussit». L’ancien député européen rappelle au passage que Bernard Arnault est «le premier contributeur de France sur le plan fiscal» et qu’il a «créé des milliers d’emplois». Le député RN de l’Aude Frédéric Falcon s’en prend, lui, à un audiovisuel public «gangrené par une extrême gauche aigrie». Le reportage serait, selon lui, un simple outil «pour salir» Bernard Arnault et LVMH. «Pourtant, LVMH représente 40 000 emplois directs en France et reste le groupe qui paie le plus d’impôts dans le pays. (...) La réussite les rend fous. C’est insupportable», écrit-il.

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Le député RN de l’Aude Frédéric Falcon s’en prend, lui, à un audiovisuel public « gangrené par une extrême gauche aigrie ». Le reportage serait, selon lui, un simple outil « pour salir » Bernard Arnault et LVMH. « Pourtant, LVMH représente 40 000 emplois directs en France et reste le groupe qui paie le plus d’impôts dans le pays. (...) La réussite les rend fous. C’est insupportable», écrit-il.

De son côté, le maire de Cannes David Lisnard préfère répondre avec humour. «C’est génial ! Vivement qu’on instaure la retraite par capitalisation pour que tous les travailleurs modestes deviennent propriétaires d’actions.» Tout en poursuivant : «Bravo Bernard Arnault et LVMH de contribuer à la prospérité du pays, et merci Cash Investigation pour le tuyau !»

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