«Chuuuut, vous êtes dans un lieu de culte… » : depuis sa réouverture il y a un an, l’ambiguïté heureuse de Notre-Dame

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La vie de Jésus taillée et peinte dans la pierre date du Moyen Âge. Ici, dans l’aile sud du chœur, partie la plus ancienne de Notre-Dame. Emanuele Scorcelletti pour «Le Figaro Magazine»

RÉCIT - La cathédrale Notre-Dame de Paris est désormais le monument le plus visité de la capitale. C’est aussi un lieu de célébration liturgique de haute intensité. Conversions, célébrations, assistance nombreuse : le pari de la fréquentation rejoint celui de la célébration d’un catholicisme vivant.

Dimanche, pour la messe de 11h30, la très longue file des fidèles s’étire jusqu’au Petit- Pont-Cardinal- Lustiger. On se demande si ce boa géant de catholiques endimanchés pourra être absorbé par la cathédrale. Il le sera en une vingtaine de minutes. « À l’intérieur, la jauge moyenne est de 2000 chaises, mais elle peut monter à 2500 », explique le chapelain, qui nous assure que tout le monde pourra assister à la messe. Et, en effet, ils ont disparu en moins de vingt minutes dans l’ombilic de la façade si finement sculptée.

Effet waouh ! garanti

Dans la masse des touristes venus du monde entier, on trouve de nombreux Français, et pas seulement des Parisiens. « Beaucoup de provinciaux viennent pour voir Notre-Dame, nous confie encore le chapelain, et pour nous c’est une joie. » Voir la façade de la cathédrale est certes impressionnant, mais l’embrasser du regard une fois à l’intérieur est une autre histoire. L’effet waouh ! est immanquable. Le regard saisit en un instant la perspective de la nef…

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Le Figaro

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