Par Le Figaro avec AFP
Le 13 décembre 2025 à 18h52

Edgar Grospiron reste optimiste sur l’inclusion de Val d’Isère dans le projet des JO 2030.
«La balle est dans le camp de Val d'Isère», a estimé samedi Edgar Grospiron, le président du Comité d'organisation (Cojop) des JO-2030, à propos de la station savoyarde qui souhaite intégrer le projet olympique des Alpes françaises. «On a fait une proposition et elle est entre les mains du maire (...) La balle est dans le camp de Val d'Isère, on attend la réponse et on vous en fera part dès qu'on aura contractualisé les choses. On aimerait bien avant la fin de l'année», a expliqué M. Grospiron à quelques journalistes présents à Val d'Isère, en marge de l'étape de Coupe du monde de ski alpin qui s'y déroule samedi et dimanche.
Alors que l'Assemblée nationale examine à partir de lundi le projet de loi olympique, la question de la présence de Val d'Isère dans la future carte des sites olympiques reste un sujet épineux, et ce depuis plus de deux ans. D'abord retirée du projet fin 2023 pour privilégier un regroupement des sites de ski alpin entre Courchevel et Méribel, Val d'Isère a finalement obtenu en juillet 2025 la «préférence» du Cojop pour les épreuves techniques de ski alpin (géant, slalom), au détriment de Méribel.
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«Pour ces Jeux, on veut des épreuves qui soient sublimées par les lieux qui les accueillent. Donc on se dit qu'on ne peut pas, compte tenu de l'histoire et de la magie de Val d'Isère, organiser des Jeux en France sans venir à Val d'Isère. Mais dans ce cas, il faut reconfigurer le concept», a expliqué M. Grospiron.
«On travaille avec Val d'Isère pour trouver une solution financière, on a fait une proposition, ce n'est pas du tout un manque de volonté mais c'est une solution financière qu'on cherche», a-t-il ajouté. Interrogé sur la possibilité d'un refus de Val d'Isère, qui s'ajouterait au retrait de Méribel qui a refusé de n'accueillir que les épreuves paralympiques d'alpin, Edgar Grospiron veut rester «optimiste».
«Je suis optimiste. Mais (si Val d'Isère refuse) je pense que ce qui sera le plus sage, ce sera de proposer un cahier des charges aux stations qui souhaiteraient accueillir les épreuves techniques hommes et femmes de ski alpin. On n'en est pas là.» Sollicité, le maire de Val d'Isère Patrick Martin n'a pas souhaité s'exprimer.

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