« 19 millions d’euros pour tout remettre en état » : des chefs d’entreprise jugés pour la « dune du Pilat » de Corbeil

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Depuis ce lundi, trois chefs d’entreprise et deux agents de la ville de Corbeil-Essonnes sont jugés pour avoir participé de près ou de loin à l’érection illégale d’une gigantesque colline de terre qui borde la N 104 en Essonne. Le délibéré est attendu ce mardi.

Par Valentin Pacaud 

Le

1 décembre 2025 à 19h37

Corbeil-Essonnes, le 3 juillet 2020. L'imposant mur de terre érigé illégalement entre la Francilienne et la zone des Coquibus avait été surnommé la «dune du Pilat» par les riverains. LP/S.M.

Corbeil-Essonnes, le 3 juillet 2020. L'imposant mur de terre érigé illégalement entre la Francilienne et la zone des Coquibus avait été surnommé la «dune du Pilat» par les riverains. LP/S.M.

C’est l’histoire d’un mastodonte. 20 m de haut, 200 m de long et 8 m de large : entre 70 000 et 80 000 m3 de terre surnommés, par les riverains de la zone d’activité des Coquibus à Corbeil-Essonnes aux abords de la N 104, « la dune du Pilat ».

« Cela fait penser aux vacances, c’est l’Atlantique, c’est très agréable, ironise un avocat des parties civiles, Me Francis Dominguez, ce lundi 1er décembre, au tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes. Mais ce n’est pas la réalité de Corbeil où en un mois à peine un monticule gigantesque a été édifié au vu et au su de tout le monde ! »

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