SérieÉpisode 4Fin 2022, l’intelligence artificielle n’était encore, pour beaucoup, que de la science-fiction. Depuis trois ans, ChatGPT s’est glissé dans nos frigos, nos voitures, nos conversations, nos petits tracas du quotidien et nos tâches au travail, entre promesses, inquiétudes et grandes questions.

Par Frédéric Mouchon

Le 30 novembre 2025 à 08h30, modifié le 30 novembre 2025 à 08h30

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Le recours à l'intelligence artificielle est devenu un gouffre en termes d'impact carbone. Le Parisien-DA/Istock

Le recours à l'intelligence artificielle est devenu un gouffre en termes d'impact carbone. Le Parisien-DA/Istock

« Quand je vois certains solliciter ChatGPT pour savoir quelle ligne de métro prendre, je mesure combien les gens sont inconscients de l’impact écologique d’une requête IA qui équivaut à dix recherches sur Google. » Directeur pédagogique de l’Institut supérieur pour l’environnement (ISE), Corentin de Montmarin pourrait passer ses journées à rappeler à l’ordre ses étudiants tant ils « utilisent constamment l’IA » pour tout et… parfois n’importe quoi.

Plutôt que de leur faire la morale, ce spécialiste de la transition écologique leur explique comment le recours à l’intelligence artificielle est devenu un gouffre en termes d’impact carbone. L’un des principaux moteurs de la pollution numérique de l’IA est la consommation énergétique massive des centres de données.