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Publié le 03/12/25 à 12h12
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L'architecture acoustique aussi ambitieuse qu’atypique de la Marshall Bromley 750 complique autant les mesures que l’écoute, révélant une conception bien moins polyvalente qu’espéré. Dans cet article, nous en exposons les principales limites et expliquons en quoi elle influence l'équilibre sonore de cette enceinte festive.
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Adepte de diversification et de prises de risque, Marshall a récemment investi le marché des enceintes festives avec la Bromley 750. Nous nous sommes bien sûr empressés de tester ce modèle, qui tente de concurrencer les références de JBL, Sony et Klipsch, tout en revendiquant une construction plus haut de gamme. Cette enceinte se distingue également de ses rivales par une architecture acoustique à 360°, avec des haut-parleurs répartis tout autour de son châssis. Le contraste est évident face à la JBL PartyBox 520, également testée par nos soins, dont la diffusion est strictement frontale.
© Les Numériques
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Pour ne pas alourdir notre test principal, nous consacrons ici un article dédié aux atouts et faiblesses de cette architecture atypique. Nous ne revenons donc pas sur les performances sonores globales, mais expliquons pourquoi la mesure de réponse en fréquence publiée dans notre test n’est qu’un compromis, et finalement peu représentative de la sonorité réelle de la Bromley 750.
Une architecture acoustique disloquée
Avec un seul microphone, il nous a tout simplement été impossible d’obtenir une représentation fidèle du niveau de l’ensemble des gammes de fréquences, tant la disposition des haut-parleurs est déstructurée. Quelle que soit la position du micro (face, biais, hauteur ou distance), un haut-parleur échappe systématiquement à la mesure. Par conséquent, on obtient des creux et des bosses excessivement marqués sur l’ensemble du spectre, caractéristiques d’un ou plusieurs haut-parleurs non pris en compte.
© Marshall
Pour comprendre le phénomène, rappelons d’abord la répartition fréquentielle entre les différents haut-parleurs. Les basses (en dessous de 200 Hz) sont jouées par les woofers de 25 cm placés à l’avant et à l’arrière, tandis que le haut-médium/bas-aigu (2 - 6 kHz) est joué par des tweeters de 2,5 cm placés de la même façon. Le bas-médium/médium (200 Hz - 1,5 kHz) est quant à lui pris en charge par des haut-parleurs de 13 cm de chaque côté de l’enceinte, tandis qu’une paire de tweeters verticaux de 2 cm diffuse les fréquences les plus aiguës (au dessus de 8 kHz).
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Des problèmes de mesure qui se ressentent à l'écoute
Seul le grave étant omnidirectionnel, avec une architecture aussi dispersée, on ne peut donc s’attendre qu’à une sonorité déséquilibrée. Effectivement, cette absence totale de directivité se ressent immédiatement à l’écoute : aucune position par rapport à l’enceinte ne permet de percevoir l’intégralité des informations sonores. Debout, face à l’enceinte posée au sol, on bénéficie du meilleur compromis, à savoir un aigu détaillé et des basses convenables. C’est dans cette configuration que nous avons placé le micro pour obtenir notre mesure "de compromis" et jugé des performances globales. Néanmoins, même cette position n’est pas idéale, car le bas-médium est en retrait en raison de la disposition latérale des haut-parleurs dédiés, donnant une impression de son creusé et d’un manque de corps des éléments fondamentaux.
© Les Numériques
Assis sur un canapé, face à l’enceinte, la situation se dégrade. Les tweeters verticaux n’étant pas orientés vers l’auditeur, le niveau de détail chute drastiquement, tandis que les médiums diffusés latéralement restent timides. L’enceinte délivre alors un rendu assez voilé, dominé par les basses. Placé sur les côtés de l’enceinte, on n’entend pratiquement que du bas-médium et du grave, ce qui est bien sûr insuffisant pour une écoute musicale cohérente.
© Les Numériques
En somme, il faut réduire fortement les basses via le potentiomètre dédié pour espérer écouter l’enceinte assis, ce qui reste frustrant même pour un modèle festif. Pour profiter pleinement des tweeters, il faut se tenir debout, en face… tout en atténuant légèrement l’aigu qui devient scintillant. L’impossibilité de trouver une position réellement équilibrée révèle un manque de polyvalence évident. La Bromley 750 n’est absolument pas recommandée pour une écoute critique à domicile.
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Une enceinte pensée avant tout pour la fête
L’écoute de la Bromley 750 est donc une affaire de compromis, d’autant plus regrettable que la plupart des enceintes festives restituent l’intégralité des informations lorsqu’on se place simplement en face d’elles, et notamment la JBL PartyBox 520. Nous préférons sans hésitation cette approche, quitte à composer avec une certaine directivité. À cela s’ajoute malheureusement la présence de l’étrange principe True Stereophonic propriétaire de Marshall, qui diffuse le canal droit à l’avant et le canal gauche à l’arrière. Cette architecture aboutit à une scène sonore étriquée et à une stéréo quasiment imperceptible lorsque l'auditeur est placé en face de l'enceinte, contrairement à ce que son appellation laisse croire.
Elle pose également problème si l’on place l’enceinte près d’un mur, entraînant des réflexions indésirables dans les haut-médiums et aigus, et pas seulement un renforcement des graves. La pertinence de True Stereophonic est déjà discutable sur les petites enceintes Marshall, et sur un modèle aussi imposant que la Bromley 750, on pourrait la rebaptiser "Trou Stéréophonique".
© Les Numériques
Face à la JBL PartyBox 520, la diffusion à 360° de la Bromley 750 peut toutefois devenir un atout dans une grande salle de fête. Placée au centre, l'enceinte assure une couverture homogène devant et derrière elle, ce qui est appréciable pour obtenir un niveau sonore équivalent de part et d'autre de la pièce. Pour une écoute peu attentive en soirée ou en fond sonore, elle fait donc parfaitement l’affaire. En revanche, pour une écoute exigeante, la Bromley 750 est clairement à éviter.
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