
ANALYSE - Le chef d’Horizons s’oppose toujours à un recul sur la réforme des retraites, au point d’appeler ses députés à ne pas soutenir le budget de la Sécurité sociale.
La question turlupine Édouard Philippe. L’ancien premier ministre se la pose depuis que son « ami » Sébastien Lecornu a proposé aux socialistes de suspendre la réforme des retraites. Comment marquer son territoire en vue de l’élection présidentielle, sans pour autant être vu comme créateur de désordre ? Dès le soir de la reconduction du chef du gouvernement à Matignon, vendredi 10 octobre, le candidat d’Horizons donnait un début de réponse devant ses proches, réunis en bureau politique : « Le compromis, ce n’est pas la dérobade. La stabilité, ce n’est pas sortir du réel la France ».
C’est au nom de ce « réel » qu’il a appelé ses 34 députés, mardi, à ne pas soutenir le budget de la Sécurité sociale, de retour dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale jusqu’au vote final, mardi 9 décembre. Cette consigne, qui fait consensus en interne, ouvre la voie à une abstention ou à un vote contre - comme les Insoumis et les lepénistes. Au risque de faire échouer Sébastien Lecornu…

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