RÉCIT - L’Assemblée a réussi à trouver in extremis un compromis sur la hausse de la CSG, laissant espérer au premier ministre un vote favorable dans les prochains jours sur le budget de la Sécu.
La tension est soudain montée d’un cran. Il est 15 h 30, jeudi après-midi, dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Le premier ministre, Sébastien Lecornu, vient juste de prendre la parole. Un petit document circule dans les travées. Il est distribué par les huissiers du Palais Bourbon à chacun des députés. Son contenu ? Les résultats d’une étude d’impact demandée par le gouvernement à la direction de la Sécurité sociale sur l’absence de loi sur le financement de celle-ci en 2026. Le chef du gouvernement en a livré les premières conclusions quelques minutes plus tôt, du banc des ministres. « Cela nous amènerait à une perte de contrôle total du pilotage de la Sécurité sociale à 29 milliards ou 30 milliards d’euros de déficit pour l’année prochaine », a-t-il lu. Avant d’interroger les députés : « Qui devra payer la facture des prélèvements obligatoires ? »
Distribué quelques heures avant le vote de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité…

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