L’artiste qui enchanta «Monumenta» au Grand Palais en 2011 et déchaîna la polémique à Versailles en 2015, s’exposera dans son palais en mai pour la Biennale de Venise. Il œuvre en petit pour Rémy Martin et en grand à Naples. Un artiste farouchement expérimental.
Anish Kapoor, c’est un paradoxe vivant, un artiste qui bouleverse l’espace par ses sculptures, à la fois abstraites et terriblement organiques, qui se jouent de l’échelle, du volume, de la matière, lisse et maternelle, parfois envahissante et monstrueuse. Comme si l’art était un immense organisme vivant, dans lequel chaque partie est un défi en soi. Du fait de cette nature extrême, il charme, fascine, enveloppe le public avec son Leviathan, énorme matrice rouge créée contre vents et marées pour « Monumenta » en 2011, cette carte blanche donnée à un artiste pour investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais. Bilan : plus de 290 000 visiteurs en six semaines et demie, du 10 mai au 23 juin 2011, qui ont expérimenté ce voyage intérieur dans un corps céleste, dans une inversion des rapports quasi mystique.
Du fait de cette nature, il surprend, intrigue, choque, fait enrager l’opinion par son Dirty Corner en 2015 au château de Versailles. L’énorme corne d’abondance en acier Corten rappelle…

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