Le président français rencontre son homologue à Pékin, alors que les négociations sur le « plan de paix » américain se poursuivent. L’envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, et le gendre du président américain Jared Kushner ont rencontré mardi Vladimir Poutine.
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Ukraine, économie russe et diplomatie : Vladimir Poutine dressera le « bilan de l’année » le 19 décembre
Près de quatre ans après le début de l’offensive russe contre l’Ukraine et en pleine activité diplomatique pour trouver une issue au conflit, Vladimir Poutine fera son « bilan de l’année » le 19 décembre, en répondant à des questions de journalistes et de citoyens, a annoncé jeudi la présidence russe dans un communiqué, précisant que l’événement débutera à 10 heures. Cet exercice dure généralement plusieurs heures. Le dirigeant répond à des questions sur toutes sortes de sujets, qu’il s’agisse de géopolitique, de politique intérieure ou de problèmes locaux d’infrastructure ou du quotidien des Russes.
Ces derniers jours, Moscou s’est félicité de « succès » sur le front de la guerre en Ukraine, où ses troupes continuent de grignoter du terrain, malgré des pertes significatives. Parallèlement, les négociations de paix lancées par Washington entre Kiev et Moscou n’ont, pour l’heure, débouché sur aucune percée.
Sur le plan économique, l’explosion des dépenses militaires et les exportations d’hydrocarbures vers l’Inde et la Chine ont permis à la Russie, depuis 2022, de déjouer les prédictions selon lesquelles les sanctions occidentales massives prises contre elle feraient s’effondrer son économie.
Mais après deux années de croissance portées par l’effort de guerre, l’économie russe montre des signes de ralentissement, la Banque centrale de la Fédération de Russie (BCR) tablant sur une croissance de PIB comprise entre 0,5 % et 1 % pour 2025, alors que l’inflation reste forte.
Ce face-à-face avec la presse est organisé depuis 2001, un an après l’arrivée au Kremlin de Vladimir Poutine. Il n’avait pas eu lieu entre 2008 et 2012, quand M. Poutine occupait le poste de premier ministre.
Berlin promet une nouvelle aide de 100 millions d’euros pour l’énergie en Ukraine
Le ministère de l’économie et de l’énergie allemand va transférer 100 millions d’euros, en passant par la banque publique KfW, au Fonds de soutien énergétique de l’Ukraine (UESF), fondé en 2022.
Kiev finance ainsi des pièces de rechange et des équipements pour les infrastructures énergétiques détruites. « Nous ne laissons pas les Ukrainiennes et Ukrainiens seuls. Protéger l’approvisionnement énergétique, c’est protéger les gens », a déclaré la ministre de l’économie Katherina Reiche dans un communiqué. « Dans le contexte des récentes enquêtes des autorités ukrainiennes de lutte contre la corruption, la KfW veillera strictement au respect de ses règles de conformité », précise le communiqué. « La gouvernance d’entreprise adéquate des entreprises énergétiques ukrainiennes » est ainsi « continuellement vérifiée » par le ministère.
S’ajoutant à une autre aide récente de 60 millions d’euros, la contribution allemande atteindra au total 550 millions d’euros d’ici à la fin de 2025, la plus importante du fonds, ajoute le communiqué.
Les efforts pour soutenir les infrastructures d’énergie en Ukraine se sont néanmoins compliqués avec l’éclatement d’un scandale de détournement de fonds dans le secteur, affaiblissant considérablement le président ukrainien Volodymyr Zelensky en pleine invasion russe.
Berlin est le principal soutien européen de Kiev et s’est engagé à lui verser une aide militaire de 11,5 milliards d’euros en 2026.
Bonjour
Au mois d’avril, dans un entretien avec l’agence TASS, Nikolaï Patrouchev, « conseiller » de Vladimir Poutine, a laissé entendre que la Russie conservait des vues sur les ports ukrainiens. Parmi eux, celui d’Odessa. Mais la revendication de ces pans de territoire ukrainien par le pouvoir russe est ancienne : dans l’un de ses discours, en avril 2014, Vladimir Poutine déclarait que les vastes territoires du sud et du sud-est de l’Ukraine, désignés sous le terme de Novorossia [« nouvelle Russie », notion territoriale qui court de l’embouchure du Dniestr à celle du Don, en passant par la péninsule de Crimée, lui offrant un accès à la mer Noire], ne pouvaient pas être pleinement considérés comme des terres ukrainiennes historiques.
En septembre 2022, Moscou a organisé des référendums pour annexer les oblasts ukrainiens de Donetsk, de Louhansk, de Kherson et de Zaporijia. Toutefois, les frontières des zones sous contrôle militaire russe ne correspondent pas aux frontières officielles desdits oblasts. Ces référendums ont été organisés en violation de la charte de l’ONU, sont illégaux au regard du droit international et leur résultat a été rejeté par la communauté internationale.
Russie : un Tchèque condamné à treize ans pour « mercenariat » en Ukraine
La justice russe a condamné à treize ans de prison un ressortissant tchèque accusé de « mercenariat » après avoir combattu pour Kiev sur le front ukrainien.
Dans un communiqué publié mercredi, la Cour suprême de l’oblast de Louhansk, contrôlée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, a annoncé que ce « mercenaire » était un habitant de Prague ayant rejoint les forces ukrainiennes pour des motivations financières, avant d’être capturé par l’armée russe.
Dans un communiqué distinct, le parquet général russe précise que l’accusé, identifié sous le nom de Minh Hoang Tran, possède également la nationalité vietnamienne. Selon cette source, il est arrivé en Ukraine en mai et a été fait prisonnier sur le front en août.
Mercredi soir, la République tchèque a dénoncé cette condamnation. « En refusant de lui accorder le statut de prisonnier de guerre et en le poursuivant illégalement comme prétendu mercenaire, la Fédération de Russie a violé de manière flagrante ses obligations découlant de la IIIe Convention de Genève ainsi que du droit international coutumier concernant le statut et le traitement des prisonniers de guerre », a condamné le ministère tchèque des affaires étrangères à l’agence CTK.
La Russie considère systématiquement les étrangers combattant au sein des troupes ukrainiennes comme des « mercenaires », ce que punit la loi russe, et non comme des volontaires.
Depuis 2022, plusieurs étrangers, notamment des Britanniques, ont été jugés par des tribunaux situés dans les territoires ukrainiens contrôlés par la Russie. Au début de novembre, deux Colombiens considérés comme « mercenaires » ont été condamnés à 13 ans de prison dans la région ukrainienne de Donetsk, dont la Russie revendique l’annexion. En octobre 2024, un tribunal moscovite avait infligé une peine de six ans et dix mois de prison à un citoyen américain septuagénaire, Stephen Hubbard, pour « mercenariat » au profit de Kiev.
Xi Jinping rejette toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne
Emmanuel Macron a pressé, jeudi, son homologue chinois Xi Jinping d’œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. « La Chine soutient tous les efforts pour la paix » et « continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise » ukrainienne, a déclaré Xi Jinping. « En même temps, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque », a-t-il ajouté alors qu’Emmanuel Macron n’a publiquement formulé aucun grief.
Lors d’une apparition commune devant les médias, Macron a dit avoir « longuement évoqué » avec son homologue le conflit en Ukraine, « menace vitale pour la sécurité européenne ». « J’espère que la Chine pourra se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu », a-t-il déclaré.
Il avait auparavant qualifié la coopération avec la Chine de « déterminante » sur l’Ukraine. Il avait plus largement reconnu l’existence de « désaccords » avec la Chine, mais avait affirmé « la responsabilité de savoir les dépasser ».
La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou, ce que dément Pékin.
Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Ankara appelle Russie et Ukraine à épargner les infrastructures énergétiques pour préserver la sécurité en mer Noire
Face à l’escalade des frappes en mer Noire, la Turquie met en garde contre les risques d’une crise énergétique mondiale et défend la diversification de ses approvisionnements en gaz.
La Turquie a prié mercredi la Russie et l’Ukraine de « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre », après des attaques ukrainiennes contre un terminal pétrolier russe et des navires de la flotte fantôme utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.
« Nous disons à toutes les parties, en Russie et en Ukraine : laissez les infrastructures énergétiques en dehors de cette guerre, car cela a un impact fort sur le quotidien des populations », a répété Alparslan Bayraktar, le ministre de l’énergie turc à plusieurs journalistes, dont l’Agence France-Presse (AFP).
Citant les attaques russes et ukrainiennes contre les infrastructures du camp ennemi, le ministre turc a jugé nécessaire de « maintenir les flux énergétiques ininterrompus en mer Noire, dans nos détroits, ainsi que dans les pipelines », avertissant que toute perturbation aurait des répercussions sur les marchés mondiaux.
Il y a quelques jours, l’Ukraine a lancé des drones navals contre un important terminal pétrolier russe et deux pétroliers liés à Moscou, à quelques dizaines de milles nautiques seulement des côtes turques en mer Noire. Moscou accuse, en outre, l’Ukraine d’avoir visé dans ces mêmes eaux cette semaine un troisième navire, battant pavillon russe et chargé d’huile de tournesol, ce que Kiev nie.
Interrogé, par ailleurs, sur des propos du président américain, Donald Trump, qui a appelé, à la fin de septembre, la Turquie à ne plus acheter de pétrole russe, le ministre turc a souligné que Moscou est « un fournisseur très fiable » pour Ankara. M. Bayraktar a précisé que la Russie a assuré 40 % environ de l’approvisionnement en gaz de la Turquie en 2024, contre 60 % certaines années. « La sécurité d’approvisionnement est notre priorité numéro un », a déclaré le ministre turc, affirmant toutefois qu’Ankara « ne souhaite pas dépendre d’un seul pays ou d’une seule entreprise ». Il a poursuivi : « Nous avons besoin de gaz russe, de gaz iranien, de gaz azerbaïdjanais et de nombreuses autres sources. » Il a rappelé qu’Ankara et Moscou sont en discussion pour prolonger un contrat gazier qui expire le 31 décembre.
Dmitri Medvedev menace de considérer l’usage des avoirs russes gelés par l’UE comme un casus belli
Dans une nouvelle philippique, Dmitri Medvedev, numéro deux du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie et ancien président, s’en prend à l’Union européenne (UE). La Commission européenne a présenté, mercredi, un plan pour financer l’Ukraine sur deux ans ; l’une des options retenues, un recours aux avoirs russes gelés en Europe, se heurte toujours à l’hostilité de la Belgique.
« Si l’Union européenne, dans un accès de folie, tente malgré tout de voler les avoirs russes bloqués en Belgique en accordant ce qu’on appelle un pseudo-crédit de réparation, de telles actions, pourraient être qualifiées, au regard du droit international, d’un casus belli, avec toutes les conséquences qui en découleraient pour Bruxelles et pour certains pays de l’UE », écrit, dans son style habituel, Dmitri Medvedev dans un message sur les réseaux sociaux.
Bonjour,
Vous pouvez trouver le résultat du vote sur le site ONU Info, avec le détail des 12 votes contre (Biélorussie, Burkina Faso, Burundi, Cuba, Corée du Nord, Erythrée, Iran, Mali, Nicaragua, Niger, Russie, Soudan), pour les abstentions, vous pouvez cliquer sur le lien vers X.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, mercredi 3 décembre, une résolution condamnant les transferts forcés d’enfants ukrainiens vers la Russie, leurs adoptions illégales et l’effacement de leur identité. La Russie a lancé 138 drones dans la nuit de lundi à mardi, l’Ukraine affirme en avoir neutralisé 114
Dans la nuit du mercredi 3 décembre au jeudi 4 décembre, la Russie a lancé 138 drones d’attaque de différents types contre l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 114 ont été abattus ou brouillés par la défense aérienne. Au total, 24 frappes de drones ont été recensées sur 14 sites distincts.
L’armée de l’air a précisé que l’offensive était toujours en cours, plusieurs drones russes se trouvant encore dans l’espace aérien ukrainien.
A Odessa, une infrastructure énergétique et un bâtiment administratif ont été touchés, ce qui a provoqué un incendie, selon Oleh Kiper, chef de l’administration militaire de l’oblast d’Odessa, qui précise que sept personnes ont été blessées.
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Vladimir Poutine affirme que la Russie « libérera » le Donbass et Novorossiya « par la force des armes » si les Ukrainiens ne quittent pas ces territoires
Alors que la question des concessions territoriales par l’Ukraine reste l’un des points-clés des négociations sur lesquels les parties n’ont pas encore trouvé d’accord, Vladimir Poutine a réitéré lors de son interview accordée à India Today que la Russie restait prête à atteindre ses objectifs par des moyens militaires.
« Tout se résume à cela », a détaillé le président russe, cité par TASS, à propos du Donbass, dans l’est du pays, que la Russie ne contrôle pas intégralement mais dont elle réclame la cession, et de Novorossiya (« Nouvelle-Russie ») : « Soit nous libérons ces territoires par la force des armes. Soit les soldats ukrainiens se retirerent de ces territoires et arrêtent les combats là bas ».
« La Russie n’a pas accepté certains points des propositions de paix des Etats-Unis sur l’Ukraine », annonce Vladimir Poutine
Le président russe, qui s’est entretenu mardi pendant cinq heures avec l’envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, et du gendre du président américain Jared Kushner, à Moscou, a fait état d’une conversation « très utile », lors d’un entretien avec India Today, à la veille de sa visite d’Etat en Inde. La rencontre a duré longtemps, car « les parties ont examiné en détail chaque point des initiatives de paix proposées », a-t-il précisé.
Selon le président russe, les Etats-Unis ont proposé de diviser leur plan de paix de 28 points en « quatre paquets » à soumettre à la discussion. « La Russie n’a pas accepté certains points des propositions de paix des Etats-Unis sur l’Ukraine », a-t-il annoncé, estimant que « c’est un travail complexe ».
La coopération avec la Chine est « déterminante » pour mettre fin au conflit, juge Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois, Xi Jinping, d’oeuvrer à mettre fin à la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, lors d’une visite en grande pompe à Pékin.
« Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde, et de l’Ukraine et différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre. La capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante », a déclaré le président français, lors d’entretiens avec le président chinois.
« Nous avons, nous le savons, beaucoup de voies de convergence, nous avons parfois des désaccords, mais nous avons la responsabilité de savoir les dépasser, de trouver des mécanismes de coopération, de règlement des différends pour un multilatéralisme efficace auquel nous croyons », a ajouté le dirigeant français.
La Chine assure constamment vouloir la paix. Mais elle n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordiale de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou.
Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe, Vladimir Poutine, en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale.
Le Royaume-Uni et la Norvège vont piloter ensemble une flotte de frégates pour « traquer les sous-marins russes »
Le Royaume-Uni et la Norvège vont signer, jeudi, un nouvel accord de coopération dans la défense, prévoyant de gérer ensemble une flotte de frégates pour « traquer les sous-marins russes » en Atlantique Nord, selon le ministère de la défense britannique.
Cet accord intervient quelques mois après l’annonce de l’achat par la Norvège d’au moins cinq frégates de Type 26 du groupe britannique BAE Systems, pour un montant de 10 milliards de livres (11,5 milliards d’euros), rappelle le communiqué du ministère. Elles doivent être livrées à la marine norvégienne à compter de 2030.
Aux termes du nouvel accord, qui doit être confirmé lors d’une visite ce jeudi du premier ministre norvégien Jonas Gahr Store, et de son ministre de la défense, Tore Sandvik, les deux pays géreront de façon « interchangeable » une flotte d’au moins 13 frégates, huit britanniques et celles commandées par Oslo.
Cette flotte, capable de « se déployer rapidement où que ce soit », veillera notamment à « traquer les sous-marins russes et protéger les infrastructures critiques britanniques », souligne le communiqué, sans préciser à partir de quelle date elle sera opérationnelle.
« Cet accord historique avec la Norvège renforce notre capacité à protéger nos frontières et les infrastructures critiques dont notre nation dépend », a souligné le premier ministre britannique, Keir Starmer.
Selon le Royaume-Uni, l’activité des sous-marins russes dans les eaux territoriales britanniques a augmenté de 30 % ces deux dernières années, avec la montée des tensions avec Moscou provoquée par la guerre en Ukraine.
Le 10 novembre, Londres avait accusé le navire militaire russe Iantar, qui naviguait dans les eaux britanniques, d’avoir, pour la première fois, dirigé ses lasers vers des avions de la Royal Air Force surveillant ses activités.
L’ONU appelle la Russie à garantir « le retour sans délai » des enfants ukrainiens transférés de force
L’Assemblée générale de l’ONU a appelé, mercredi, au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens « transférés de force » en Russie, une question sensible dans les négociations d’un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou.
La résolution non contraignante adoptée par 91 voix pour, 12 contre (dont la Russie), et 57 abstentions, « exige » que Moscou « garantisse le retour sans délai, en toute sécurité et sans conditions de tous les enfants ukrainiens qui ont été transférés ou déportés de force ».
Elle appelle également la Russie à « cesser sans tarder toute pratique de transfert forcé, de déportation, de séparation des familles et de séparation des enfants d’avec leurs représentants légaux, de modification de la situation personnelle, y compris la citoyenneté, d’adoption ou de placement dans des familles d’accueil, et d’endoctrinement des enfants ukrainiens ».
L’ambassadrice russe adjointe à l’ONU, Maria Zabolotskaya, a dénoncé un texte « rempli d’accusations mensongères », assurant que « chaque voix contre est un vote pour la paix ».
L’Ukraine accuse la Russie d’avoir enlevé au moins 20 000 enfants ukrainiens depuis le début de la guerre, l’« opération d’enlèvements d’Etat la plus importante de l’histoire », a déclaré à la tribune avant le vote la vice-ministre ukrainienne des affaires étrangères, Mariana Betsa, notant que plus de 1 850 d’entre eux avaient pu être récupérés. « Il n’y aura pas de paix juste en Ukraine sans retour immédiat et inconditionnel de nos enfants à la maison », a-t-elle insisté.
Donald Trump évoque une « très bonne rencontre » entre Steve Witkoff, Jared Kushner et Vladimir Poutine sur l’Ukraine
Steve Witkoff et Jared Kushner, lors de leur rencontre avec Vladimir Poutine, à Moscou, mardi 2 décembre 2025. Le président américain, Donald Trump, a déclaré mercredi que la rencontre entre les délégations russe et américaine à Moscou mardi avait été « relativement bonne ». « Il voudrait mettre fin à la guerre », a déclaré le président américain à propos de son homologue russe, avant de préciser que c’était là « l’impression » qu’avait eue Steve Witkoff et Jared Kushner. « Ce qui va découler de cette rencontre, je ne peux pas vous le dire parce que le tango se danse à deux », a ajouté Donald Trump.
L’envoyé spécial de la Maison blanche, Steve Witkoff, et du gendre du président américain Jared Kushner se sont entretenus mardi pendant cinq heures avec le président russe, sans faire, selon le Kremlin, d’avancée majeure en vue d’un éventuel accord visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Bonsoir,
Il est difficile d’avoir une image précise de l’utilisation de ces équipements, pour plusieurs raisons : le secret militaire – personne ne sait où sont basés les F-16 et les Mirage 2000 –, et les appareils ont été livrés en petite quantité et nécessitent de la maintenance.
Pour ce qui est des Leopard 2, Challenger et Abrams, ils ont été engagés lors de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, dans l’incursion dans l’oblast de Koursk et dans les opérations de défense. Mais compte tenu du danger représenté par les drones à fibre optique, ils sont éloignés des premières lignes.
Enfin, pour connaître les pertes exactes, vous pouvez vous reporter au site en sources ouvertes (OSINT) Oryx sur lequel, pour chaque matériel détruit ou endommagé, des précisions sont apportées.
Kryvy Rih et Kharkiv touchées par des frappes russes dans la soirée.
Une frappe de missile russe a touché la ville industrielle de Kryvy Rih (📍), située dans l’oblast de Dnipropetrovsk, dans le centre de l’Ukraine, blessant six personnes et endommageant plusieurs bâtiments, selon Oleksandr Vilkoul, chef de l’administration militaire de la ville. Il a précisé que le site avait été frappé par un missile balistique Iskander-M et que plusieurs immeubles d’habitation avaient également été touchés.
De son côté, le chef de l’administration régionale de Kharkiv, Oleh Synehoubov, annonce qu’un missile a frappé le raïon de Slobidsky, dans le sud de la ville de Kharkiv.
A Lviv, près de la frontière polonaise
Des protections placées sur les vitraux et les statues de la cathédrale Latine, à Lviv, en Ukraine, le 2 décembre 2025.
Le marché aux puces de Lviv, en Ukraine, le 3 décembre 2025.
Des tombes de soldats ukrainiens tombés au combat, au cimetière militaire de Lychakiv, à Lviv, le 2 décembre 2025.
Deux habitants jouent aux cartes dans une rue de Lviv, en Ukraine, le 3 décembre 2025.
Une rue plongée dans le noir lors d’une panne de courant, à Lviv, en Ukraine, le 3 décembre 2025. Le point sur la situation mercredi 3 décembre à 21 heures
- L’Allemagne déploie le système Arrow pour renforcer sa défense antimissiles face à la Russie et sécuriser le ciel européen. L’Allemagne pourra désormais se défendre contre les missiles balistiques à longue portée à plus de 100 kilomètres d’altitude.
- L’Ukraine attaque une nouvelle fois l’oléoduc Droujba. L’attaque a eu lieu dans la région de Tambov près de la localité de Kazinskie Vyselki, sur le tronçon du pipeline entre Taganrog et Lipetsk. Selon l’agence Reuters, il s’agit de la cinquième attaque sur le pipeline : une a eu lieu en mars, deux en août, une autre en septembre.
- Le « Kyiv Independent » révèle que des dizaines d’officiers et d’industriels chinois se sont rendus en Russie pour des contrats militaires. Pékin souhaite acheter un ensemble d’armes et de véhicules blindés pour ses troupes aéroportées.
- Une « paix juste » en Ukraine est peu probable, estime le président finlandais. Selon Alexander Stubb, qui entretient des liens étroits avec les présidents américain et ukrainien, les prochaines semaines détermineront si les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre portent leurs fruits. Selon lui, Washington cherche à tirer un avantage économique d’une paix en Ukraine.
- Les récents « succès de l’armée russe » ont « influencé » les pourparlers sur l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, au lendemain de la rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
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