Exclu. Naomi Torrent (Miss Guadeloupe 2025), candidate la plus âgée de Miss France 2026 : "Je le prends comme un avantage"

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INTERVIEW. Naomi Torrent, Miss Guadeloupe 2025, est également la doyenne de cette 96e édition de Miss France, qui se déroulera le 6 décembre au Zénith d'Amiens. La jeune femme y voit un avantage, à l'instar d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025 qui a fêté ses 35 ans durant son règne. Pour Télé-Loisirs, partenaire de l'événement, elle revient sur cette folle aventure.

Qui succédera à Angélique Angarni-Filopon ? C'est la question que tout le monde s'oppose alors que la date de l'élection de Miss France 2026 approche. C'est la ville d'Amiens qui accueillera pour la première fois la cérémonie de cette 96e édition diffusée en direct sur TF1 samedi 6 décembre. Trente candidates espèrent briller auprès des téléspectateurs et du jury présidé par Michèle Bernier. Parmi elles, Naomi Torrent, Miss Guadeloupe 2025. Âgée de 30 ans, la doyenne de cette promotion espère que cette donnée statistique sera de bon augure, à l'instar d'Angélique Angarni-Filopon l'an dernier. Celle qui est également analyste financière s'est confiée à Télé-Loisirs, partenaire de la cérémonie.

Naomi Torrent (Miss Guadeloupe 2025) a caché sa candidature à Miss France 2026 à ses proches : "Je ne l'ai dit à personne"

Télé-Loisirs : Quel a été le déclic pour vous présenter à Miss France cette année ?
Naomi Torrent, Miss Guadeloupe 2025 :
J'ai décidé de me présenter il y a un an. J'avais 29 ans, je pense que j'ai fait ma petite crise de la trentaine. Je me suis sondée intérieurement pour savoir si le parcours que je prenais était vraiment celui que je voulais et je réfléchissais aux rêves que j'avais encore. Je me suis rendu compte que Miss Guadeloupe et Miss France étaient un projet que j'avais vraiment envie d'entreprendre au fil des années. Je ne dirais pas que c'était un rêve de petite fille, mais plutôt un rêve d'adulte. Je n'avais pas envie d'avoir des regrets et me dire que j'aurais pu au moins essayer.

Vos proches vous ont-ils encouragée à vous inscrire ?
Je n'ai rien dit. C'était vraiment une démarche personnelle. Je n'avais pas envie d'être influencée par les avis des uns et des autres. Ça ne regardait que moi. (Elle rit.) Je n'ai dit à personne que je passais le casting ni que j'étais sélectionnée. Tout le monde a découvert que je participais à Miss Guadeloupe le jour du dévoilement des photos sur les réseaux sociaux.

Comment ont-ils réagi ?
Bien ! Ils ont quasiment tous été très surpris. Mais ils ont vite pris le train en marche.

Vous êtes la candidate la plus âgée de cette édition, comme Angélique Angari-Filopon l'année dernière. Est-ce un atout selon vous ?
Je le prends comme un avantage. Je suis contente d'avoir la chance de pouvoir participer à mon âge.
Je n'étais pas du tout la même femme et n'avais pas vécu toutes les expériences que j'ai connues pendant dix ans. Maintenant, je sais plus ou moins qui je suis, ce que je peux véhiculer comme image et quel message je souhaite faire passer.

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Il y a déjà eu quatre Miss Guadeloupe qui ont été sacrées Miss France. Cela vous met-il la pression ?
Non, ça me porte ! Déjà, je m'entends très bien avec toutes les Miss Guadeloupe. Il y a une certaine sororité à Miss France et Miss Guadeloupe. Que ce soit Clémence Botino (Miss France 2020), Indira Ampiot (Miss France 2023), Corinne Coman (Miss France 2003) et Véronique de la Cruz (Miss France 1993), je les ai toutes rencontrées et elles me soutiennent. Ça fait vraiment plaisir. J'ai bien envie d'être la cinquième !

Avez-vous rencontré d'autres anciennes Miss France ?
Oui, avec Indira, j'ai rencontré Ève Gilles et ai croisé Maëva Coucke. Et Angélique Angari-Filopon, bien évidemment !

Vous avez dit dans une interview que vous partiez déjà gagnante…
Oui. Je pense que c'est un état d'esprit. Mon objectif est surtout d'être fière de moi à la fin, et que mes proches le soient aussi. Et j'ai envie de profiter au maximum. Je ne vois pas comment je pourrais perdre alors que mon objectif est juste de profiter.

Quelle cause souhaitez-vous mettre en avant à travers Miss France ?
La lutte contre la maladie d'Alzheimer et la reconnaissance des aidants. C'est une opportunité pour moi de rendre hommage à ma famille parce que c'est une maladie qui a touché un des piliers de ma famille, ma grand-mère maternelle. Je n'ai pas eu l'occasion de la voir ni se dégrader ni de voir ses quinze enfants s'occuper d'elle jusqu'à la fin alors qu'elle ne les reconnaissait plus. Ma maman avait 13 ans quand ma grand-mère est tombée malade. Pendant longtemps, j'ai cru qu'elle était décédée quand ma mère avait 13 ans à la manière dont elle en parlait. Elle avait fait le deuil de sa relation avec sa maman. C'est donc l'opportunité pour moi de mettre en lumière toutes ces familles qui vivent la même chose.

Si vous êtes sacrée Miss France 2026, pour qui sera votre première pensée ?
Pour elle justement ! Ma grand-mère, c'est mon fond d'écran. Je ne l'ai pas connue mais je me sens énormément attachée à elle pour plein de raisons. Elle a vécu des violences conjugales. C'est une manière pour moi de la rendre fière de là où elle est, et qu'elle se dise que malgré tout ce qu'elle a vécu, sa descendance est dans la lumière.

Naomi Torrent, Miss Guadeloupe 2025 et candidate à Miss France 2026, revient sur sa profession : "J'ai demandé à décaler le poste que l'on m'a proposé"

Vous êtes analyste financière. En quoi cela consiste ?
J'ai fait deux masters, dont un en ingénierie financière pour faire de la fusion-acquisition. J'ai travaillé en Île-de-France. Quand j'ai décidé de revenir en Guadeloupe, j'ai un peu tout lâché pour revenir chez moi. J'avais le projet de continuer pour des PME, pour être moins une petite fourmi dans une grande fourmilière.

C'est rare ce genre de profils à Miss France !
Il n'y a pas de chemin tout tracé. À 20 ans, j'ai décidé de faire de l'économie et de la finance parce que j'avais des facilités, mais je ne me suis jamais interdit de rêver. D'ailleurs, mon rêve, c'est d'être écrivain. Peut-être dans quelque temps… (Elle rit.)

Avez-vous pris des congés pour toute la préparation à Miss France ?
Je suis rentrée en Guadeloupe en février. Je savais que j'allais participer à Miss Guadeloupe donc j'ai demandé à décaler le poste que l'on m'a proposé. Pour Miss Guadeloupe, il faut que l'on soit disponible tout le temps pendant deux mois et demi.

Allez-vous reprendre votre contrat après ?
On ne sait pas… (Elle rit.)

Avez-vous des frères et sœurs ?
J'ai deux demi-sœurs et un demi-frère. Ma grande sœur a douze ans de plus que moi, elle est professeur des écoles en Guadeloupe. Ma petite sœur a un an de moins que moi et elle travaille dans le marketing à Paris. Mon petit frère a douze ans de moins que moi, il a eu son bac et vient de commencer des études de droit.

Un membre de votre famille a-t-il déjà participé à un concours de Miss ?
Pas du tout, je suis la première. Ma mère a fait un peu de mannequinat.

Naomi Torrent, Miss Guadeloupe 2025 et candidate à Miss France 2026, espère faire un concert avec l'une des plus grandes stars actuelles !

Avez-vous une passion secrète ?
Je dirais l'écriture. J'ai plein de débuts de romans sur mon ordinateur que j'aimerais bien terminer un jour.

Accordez-vous de l'importance aux commentaires sur les réseaux sociaux ?
Je ne les lis pas.

Vous a-t-on déjà trouvé un air de ressemblance avec une star ?
(Elle réfléchit.) Non. Les gens me comparent souvent à Indira Ampiot mais je ne trouve pas de ressemblance.

Regardez-vous souvent la télévision ?
Pas en ce moment. Sur Netflix, Love is blind. (Elle rit.)

Auriez-vous pu participer ?
Non, pas du tout ! Chercher l'amour à la télé ? Pas du tout ! J'ai une personnalité plutôt discrète et mon intimité reste privée.

Aimeriez-vous participer à une émission de télévision ?
Non. Par contre, j'aimerais bien faire un concert avec Beyoncé ! J'aime bien chanter. Est-ce que je chante bien ? Moi je trouve que oui ! Je me débrouille en danse aussi, avec le carnaval en Guadeloupe.

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