
CONTRE-POINT - Le millésime 2026 de ce scrutin est d’une autre nature que les précédents. Il offre au parti lepéniste une triple opportunité.
Aux municipales, il est arrivé au Front national, puis au Rassemblement de remporter des victoires symboliques : la « triplette » Toulon-Orange-Marignane en 1995 ; la conquête d’Hénin-Beaumont, dès le premier tour, ou celle de Fréjus en 2014 ; la victoire de Louis Aliot à Perpignan en 2020. Mais ces quelques trophées n’ont jamais suffi pour offrir au parti lepéniste une assise locale à la hauteur de son poids électoral national. Le millésime 2026 de ce scrutin est cette fois d’une autre nature. Il lui offre une triple opportunité.
La première est bien entendu de renforcer son ancrage territorial. Le RN peut gagner des villes, comme Toulon, où Laure Lavalette part favorite, mais aussi Calais, Avignon et d’autres. Il peut surtout faire son entrée dans des conseils municipaux dont il était jusqu’à présent exclu, à commencer par Paris. Pour ce parti puissant dans le rural, le périurbain et des zones spécifiques (le littoral méditerranéen, les ex-bassins miniers), les plus grandes métropoles…

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