"Il m'a appelé sur l'autoroute" : Raymond Aabou raconte comment Cyril Hanouna l'a aidé à faire ses débuts à la télévision

Autrefois chauffeur-livreur, Raymond Aabou est devenu un chroniqueur incontournable de Cyril Hanouna. C'est donc tout naturellement qu'il l'a suivi dans sa nouvelle émission Tout beau, tout neuf. Mais en novembre dernier, Raymond avait confié ne plus se sentir le bienvenu au sein du programme. "J'ai l'impression de faire partie des gens qui vivent une injustice en ce moment, au sein de la société H2O […] Si je dérange des gens, qu'ils viennent me voir et qu'ils me disent : 'On n'aime pas ta gueule, on n'aime pas ce que tu fais, on n'aime pas tes prises de position.' […] En coulisses, ils te serrent la main alors qu'ils te tuent derrière", avait-il lâché en pleine émission.

Un mois après ce coup de gueule, Raymond Aabou répond toujours présent auprès de Cyril Hanouna, dont il est très proche dans la vie. Ce jeudi 4 décembre, le chroniqueur s'est d'ailleurs rappelé comment l'animateur l'avait aidé à faire ses premiers pas à la télévision. "Il m'a appelé sur l'autoroute, à 16h30. Je rentrais chez moi, à Cergy. Il me dit : 'Est-ce que tu veux faire de la télé ?' Je lui dis : 'Ben non, je fais pas de télé, moi !' Et il répond : 'Viens, parce qu'il faut que tu fasses le supporter dans l'émission d'Estelle Denis, Touche pas à mon sport.' J'arrivais presque à Cergy, je sors de l'autoroute et je fais demi-tour", a-t-il raconté. À son arrivée en coulisses, Raymond a été accueilli par Loïc, le bras droit de Cyril Hanouna, et a à peine eu le temps de se préparer. "J'arrive là-bas, il m'habille en survêtement de supporter, un bonnet avec un pompon, et il m'a dit : 'Vas-y, tu rentres, tu fais tomber un stylo et tu donnes ton avis.' Et j'étais Raymond le supporter. C'est comme ça que j'ai commencé", a-t-il expliqué.

Raymond Aabou a débuté sa carrière à la télé grâce à Cyril Hanouna

Cyril Hanouna a de son côté expliqué pourquoi il avait insisté pour que Raymond participe immédiatement à l'émission. "Les gens me disent : 'Attends, laisse-moi.' Mais venir tout de suite, c'est mieux. Comme ça, au moins il est direct dans le jus, et il a été très bon", a-t-il expliqué. "Je ne remercierai jamais assez Loïc", a confié Raymond, reconnaissant envers le bras droit de son patron.

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