Députés et sénateurs pourraient définitivement enterrer le principe des zones à faibles émissions. Les automobilistes s’en réjouissent. Les écologistes moins.

Par Frédéric Mouchon 

Le

25 novembre 2025 à 09h30

Les zones à faibles émissions (ZFE) ont été instaurées par la Loi d’orientation des mobilités en 2019 puis renforcées par la Loi Climat de 2021. LP/Arnaud Dumontier

Les zones à faibles émissions (ZFE) ont été instaurées par la Loi d’orientation des mobilités en 2019 puis renforcées par la Loi Climat de 2021. LP/Arnaud Dumontier

On se prépare rarement à un enterrement en affichant à l’avance un ostensible sourire de satisfaction. Sauf lorsqu’on est porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes et que l’on a parié sur la mise en bière définitive ce mercredi des zones à faibles émissions (ZFE).

Si Pierre Chasseray est prêt à sabrer le champagne, c’est parce qu’il est persuadé que les députés et sénateurs réunis ce mercredi au sein de la commission mixte paritaire (CMP) n’oseront pas revenir sur le vote en mai dernier de l’Assemblée nationale en ressuscitant ce dispositif qui visait à chasser les véhicules les plus polluants des centres-villes.