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DÉCRYPTAGE - La France veut stopper davantage de «small boats», alors que les traversées de la Manche qui ont réussi ont, en 11 mois, déjà dépassé le total de l’année dernière.
Vingt migrants par semaine en moyenne… On est loin, très loin, des deux cent cinquante par semaine espérés par le gouvernement britannique. Quatre mois après son entrée en vigueur, le 6 août dernier, le fameux accord du « un pour un » (en anglais : «one in, one out»), prévoyant le retour en France d’illégaux arrivés à bord de petites embarcations au Royaume-Uni en échange de l’envoi outre-Manche d’étrangers clandestins se trouvant en France mais éligibles au séjour chez les Britanniques, donne des arguments à ceux qui voyaient surtout dans ce «deal» un leurre.
«Comme je l’avais dit, c’est un marché de dupes : une filière légale qui ne marche pas et une filière illégale qui continue à fonctionner, hélas », déplore le patron de la région des Hauts-de-France, le LR Xavier Bertrand.
De fait, les chiffres de l’agence européenne Frontex révèlent que l’immigration illégale prend des proportions de plus en plus inquiétantes dans le Channel britannique et donc sur les côtes françaises…
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