Miss France 2026 : c’est fait, les 12 dernières candidates en lice sont choisies !

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C’est une réunion dont les discussions sont ultrasecrètes, tenue dans une salle dont l’emplacement reste confidentiel à Amiens (Somme). Pourtant, les neuf membres du jury de présélection de Miss France, qui se rassemblaient ce mercredi après-midi, possèdent un pouvoir crucial dans la dernière ligne droite : choisir, parmi les trente candidates régionales, les douze demi-finalistes de l’édition 2026, dont l’élection sera diffusée en direct ce samedi 6 décembre sur TF 1 à partir de 21h10.

Autour de Frédéric Gilbert, président du Comité Miss France et producteur de l’émission, on retrouve huit personnalités, dont la plupart ont côtoyé les Miss ― ou leurs équipes ― durant le mois de préparation et le voyage de formation, organisé en novembre en Martinique, terre d’origine de la reine de beauté élue l’an passé.

VidéoVoici Miss France 2026... d'après une IA

Qui sont ces chanceux qui ont une partie du scénario de samedi entre leurs mains ? « D’abord, j’ai deux anciennes Miss France dans le jury », nous décrypte Frédéric Gilbert. Cette année, il s’agissait de la lauréate 2013, Marine Lorphelin, et d’Ève Gilles, Miss France 2024.

À leurs côtés, Stéphane Jarny, le directeur artistique du prime depuis des années, mais aussi Fabien Provost, le fils de Franck Provost, coiffeur et partenaire de l’élection. Un cadre de TF 1, un représentant de la ville d’Amiens, qui accueille le concours cette année, et deux membres de la société Miss France complètent le casting.

Se dévoiler « à cœur ouvert »

Face à ce grand jury, les postulantes devaient se dévoiler « à cœur ouvert », malgré la solennité du moment. Pas de questions piégeuses, comme lors du test de culture générale, mais cette étape est tout de même déterminante.

« C’est vraiment le moment où l’on doit arriver à connaître le mieux possible les candidates, leurs motivations, de poser des questions et de voir aussi comment elles réagissent, synthétise le patron du Comité. Parce que pendant toute son année, elle va devoir répondre à des centaines de questions de journalistes. Cela m’est déjà arrivé de me dire : Elle était hyperdiscrète pendant toute l’aventure et là, je vois quelqu’un que je n’avais pas vu comme ça. »

Le vote se fait à bulletin secret. Les jurés, installés derrière des tables séparées d’un mètre cinquante, peuvent échanger de manière informelle, mais leur vote reste individuel. En cas d’égalité, un second scrutin départage les candidates concernées. « Tout le process de sélection dure à peu près quatre heures, et elles défilent par ordre alphabétique… Miss Tahiti devra attendre pour passer en dernier », précise Frédéric Gilbert.

La liste finale comprendra 14 noms, au cas où deux heureuses élues auraient un empêchement d’ici l’heure fatidique. Car jusqu’à samedi soir, seules deux personnes connaissent le périmètre de cette « short list » : Frédéric Gilbert lui-même et Maître Simonin, l’huissier historique du programme. Les téléspectateurs découvriront le nom des demi-finalistes sur TF 1 vers 23h30, un moment qui concentre souvent le pic d’audience.

« C’est solennel, car l’enjeu est énorme »

Comment les candidates sont-elles désignées ? « Depuis deux ans, je diffuse au jury le portrait de 45 secondes de chaque candidate destiné au prime, pour qu’ils puissent notamment voir leur photogénie, dévoile Frédéric Gilbert. Puis la candidate entre devant les jurés, défile et ensuite nous engageons un entretien. »

L’échange dure environ cinq minutes. « Le but, c’est de discuter, surtout pas de réciter quelque chose, précise le président. Attention, ce n’est pas le grand oral. C’est le moment où l’on décèle celles qui ont de l’humour ou pas. On revient aussi sur des petits trucs qui se sont passés pendant l’aventure. Le but, c’est de voir la personnalité, leur envie de devenir Miss France. C’est solennel, car l’enjeu est énorme, mais on fait tout pour détendre tout ça. »

Certaines Miss choisissent parfois d’abandonner à cette étape, après un mois de préparation intense. « Il est arrivé que certaines jettent l’éponge, confirme Frédéric Gilbert. Nous, à ce moment-là, on se projette aussi sur l’année et il faut trouver une personne qui tienne. » Un écueil majeur : vouloir « dire ce que l’on a envie d’entendre ». « Ça, ça ne marche pas », éclaire le patron du Comité.

Dans cet exercice, Ève Gilles avait particulièrement marqué les esprits. Elle s’était présentée, non pas en robe pailletée, mais en costume, avec sa coupe garçonne, imposant immédiatement son style. « Pourquoi ce look ? » « Et pourquoi pas ? » répond la future lauréate au jury. « Et là, tu te rends compte que ça a été réfléchi, un vrai message. » Qui sera la prochaine ?

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