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Elle n’a que 22 ans et a toujours voulu être vétérinaire. En attendant, Charlène Laurin, originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), préparatrice en pharmacie depuis deux ans, a été élue Miss Bourgogne, le 21 septembre, obtenant ainsi son ticket pour l’élection de Miss France, le 6 décembre.
Et ce n’est pas une première pour elle qui avait déjà tenté sa chance il y a quatre ans. Elle persévère « car Miss France est l’aventure d’une vie ». À l’époque, elle avait seulement 18 ans, n’avait pas été retenue mais a été piquée par le virus « Miss France ». Cette année, elle vit donc son rêve en grand.
Hard rock, peinture et bals de village
Celle qui n’a pas peur de mettre les pieds dans la boue pour vivre cette expérience à fond, et se qualifie elle-même de « Miss tout terrain » qui aime casser les codes. Vous la pensez fan de pop stars de sa génération comme Dua Lipa ou Tate Mc Rae ? Que nenni, c’est sur fond de hard rock, comme son groupe préféré Rammstein, qu’elle avance dans la vie, en écoutant la musique très fort dans sa voiture.
Mais, inclassable, elle aime aussi la chanson « Le Chasseur » de Michel Delpech, sur laquelle elle danse dans les bals de villages autour de chez elle. Le soir, elle aime par-dessus tout faire de la peinture au numéro, son passe-temps favori.
Celle qui a grandi à la campagne, à L’Abergement-Sainte-Colombe (Saône-et-Loire), une petite commune de la Bresse, succédera-t-elle à Marine Lorphelin, la dernière Miss Bourgogne sacrée il y a treize ans ? Depuis qu’elle est toute petite, Charlène Laurin ne rate aucune élection, dévorant la soirée en famille sur son canapé. Lors de l’élection, elle a choisi une cause particulière : celle du don du sang qu’elle pratique depuis sa majorité.
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