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DÉCRYPTAGE - La mouvance frériste tire parti du statut concordataire de la ville alsacienne - échappant aux obligations de la loi de 1905 sur la laïcité - et du poids de la diaspora turque locale pour avancer ses pions.
Le décor est planté. Sur fond sonore de chant islamique, Marion Maréchal se met en scène à Strasbourg (Bas-Rhin) dans une vidéo publiée ce lundi sur ses réseaux sociaux. Regard fixe face caméra, l’eurodéputée Identité-Libertés apparaît devant le chantier de ce qui doit devenir la plus grande mosquée d’Europe, un vaste ensemble au style néoottoman. Le cadre idéal pour fustiger la mainmise financière de la confédération Millî Görüs - accusée d’être le cheval de Troie de l’AKP, le parti du président turc, Recep Tayyip Erdogan - dans la construction de l’édifice. Et pour cause : selon la nièce de Marine Le Pen, cette nébuleuse politico-religieuse promeut un « islam frériste, séparatiste, et hostile à nos valeurs », au point de représenter un « puissant levier de pression électorale » au profit d’Ankara.
La mise en garde prend d’autant plus de poids à l’approche des municipales de mars 2026, en amont desquelles l’élue nationaliste tire la sonnette d’alarme. « Si vos élus locaux…
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