
EXCLUSIF. Durant des mois, l’autorité de régulation du numérique a enquêté sur la tendance « SkinnyTok », qui fait l’apologie de l’extrême maigreur sur le réseau social. Verdict : les mineurs ne sont pas protégés. L’Arcom vient de remettre un rapport à Bruxelles, que nous avons pu consulter.
Soudain, TikTok s’est transformé en océan de culpabilité. Corps décharnés, recettes minceur et injonctions insensées sont partout. « Ton estomac ne gargouille pas, il t’applaudit », « tu n’es pas moche, tu es juste grosse », « tu préfères être jolie et mince ou rassasiée et immonde ? » En mars, le monde découvre effaré la tendance « SkinnyTok » sur TikTok, contraction de « maigre », en anglais, et du nom du réseau social.
Ce hashtag aussi pervers que populaire, véritable apologie de l’extrême minceur, déferle sur les téléphones des jeunes à l’aube de l’été. La presse s’en fait l’écho, les ados s’angoissent, les psys alertent.












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