Que deviennent Monique et Jean-Marc (ADP 2016), 9 ans après l'émission ?

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INTERVIEW. Alors que les 20 ans de L'amour est dans le pré sont diffusés ces lundis 8 et 15 décembre, nous avons rencontré Monique et Jean-Marc (saison 11) lors du tournage. Ils se confient à Télé-Loisirs sur leur belle histoire.

Leur rencontre était presque une évidence. Neuf ans et demi après avoir posé leurs yeux l'un sur l'autre au cours de la saison 11 de L'amour est dans le pré en 2016, Monique, une hélicicultrice désormais retraitée, et Jean-Marc forment un couple emblématique de la longévité de l'émission. Ces lundis 8 et 15 décembre, ils font partie des cent invités célébrant les 20 ans du programme sur M6. Télé-Loisirs est allé les interroger lors du tournage de l'anniversaire en septembre dernier. Le duo revient sur leur histoire, leur notoriété et exprime sa gratitude à propos de cette aventure qu'ils considèrent comme la chance de leur vie.

Monique et Jean-Marc (L'amour est dans le pré 2016) reviennent sur leur rencontre : "C'est la chance de notre vie"

Télé-Loisirs : Qu'est-ce que ça vous fait de vous retrouver parmi les 100 personnes invitées aux 20 ans de L'amour est dans le pré ?
Monique
 : C'est extraordinaire ! On ne pensait pas être tous réunis. On est beaucoup, et on est des privilégiés. On voit tous nos collègues de toutes ces saisons, on a eu des bons moments, des rires, des larmes aussi, et c'est vraiment génial de se retrouver ensemble dans un si bel endroit. On est gâtés, chouchoutés par la production. On ne s'attendait pas à autant de bienveillance à notre égard.
Jean-Marc : Il y a certains qu'on ne connaît pas, on les a vus à la télé. C'est ça qui est un peu surprenant. Quand j'ai connu ceux de la saison de Monique, c'était surprenant quand même, de voir les 12 agriculteurs au bilan, que j'avais vus dans le portrait. C'était comme 12 vedettes !

Monique, quand vous avez postulé en 2016, vous attendiez-vous à vous retrouver ici neuf ans plus tard ?
Monique
 : Je ne l'imaginais pas. C'est vrai qu'il y a des embûches, quand on choisit une personne, on ne sait pas jusqu'où ça va aller, et là, grâce à Jean-Marc, grâce à nous deux, on a réussi à traverser 9 ans et demi, et pour moi c'est fabuleux. Je ne me l'imaginais pas. C'est vraiment une grande chance, la chance de notre vie, grâce à la production, à Karine, qu'on ait pu se rencontrer.

L'émission a-t-elle changé quelque chose pour vous sur le plan personnel ?
Monique
 : Je ne m'attendais pas à tous ces gens qui nous demandent des photos dans la rue. Je ne pensais pas être autant reconnue avec Jean-Marc.
Jean-Marc : On nous arrête tout le temps et partout, en vacances, sur les aires de repos, partout ! On est partis en vacances en Crète, les gens sont venus nous voir parce qu'ils nous reconnaissaient. On ne pensait pas que ça irait aussi loin. Mais ça nous va, c'est un bon public. Après, j'ai changé de vie. Je fais le même métier mais j'ai changé d'entreprise et j'ai changé carrément de région, du sud ouest, je suis passé au sud est.
Monique : Il a été très bien intégré, il a eu une facilité d'intégration. Tout le monde l'a adopté, et c'est son grand point fort.
Jean-Marc : J'y suis allé franco. On a fait les six jours à la ferme du 31 mars au 5 avril, et je suis venu avec mes valises le 20 avril. Il a fallu que je trouve un travail. C'est sûr que j'ai tout changé, parce que ma famille et mes amis sont dans le Sud-Ouest.

Monique, hélicicultrice de L'amour est dans le pré 2016, est maintenant à la retraite : "Tout va bien"

Vous étiez hélicicultrice mais vous êtes maintenant à la retraite. Comment ça se passe ?
Monique
 : Ça se passe très bien, j'apprécie chaque moment, parce que quand on travaille, surtout dans l'agriculture, c'est du non-stop, on a tendance à s'user. Moi, je me suis déchiré les ligaments du bras, donc j'arrivais à un moment où il fallait que je prenne ma retraite, parce qu'il fallait que je m'occupe de moi. Tout va bien, j'en profite pour m'occuper de Jean-Marc, lui préparer des bons plats. Le week-end, on organise des choses.

Au bout de neuf ans et demi, quel est le secret de la longévité de votre couple ?
Jean-Marc
 : Je dirais qu'on aime beaucoup les mêmes choses. S'il y a quelque chose à choisir, on choisit pratiquement les mêmes choses. Sauf les desserts pour qu'on puisse goûter les deux ! [Il rit.]
Monique : On a beaucoup de points communs, on aime la montagne, les randonnées… On a plutôt une vie calme, on n'aime quand même pas trop s'exciter ou faire trop de choses parce qu'on a un rythme d'escargot qui ne conviendrait peut-être pas à d'autres qui sont plus énergiques. En prenant de l'âge, on aime bien savourer.

En 20 ans, pensez-vous que l'émission a changé ?
Monique
 : Au départ, les personnes qui cherchaient l'amour étaient un peu lancées dans la nature, ils n'étaient pas prévenus, ils marchaient au coup de foudre, ils ne regardaient pas trop. Je trouve que c'est bien que Karine, quand il y a quelque chose qui ne va pas, quand elle sent que ça ne va pas trop, elle est là pour diriger les gens dans le bon sens pour que ça réussisse. Je trouve ça bien que l'émission ait modifié ça.

Si vous deviez refaire l'aventure aujourd'hui, feriez-vous quelque chose de différent ?
Monique
 : Non parce que j'ai mis tous mes atouts dans le même panier, c’est-à-dire que j'ai bien lu les courriers, les prétendants, j'ai bien décortiqué tout ça avec mon tableau, j'ai mis tout de mon côté pour rien oublier, sans hasard… Après, c'est sûr qu'à un moment donné, il faut se lâcher. Mais je ne voulais pas me louper.

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L'article parle de...

Clément Rodriguez

Né dans un coin rural de la Loire à la fin des années 90, à quelques kilomètres des villages où vivent certains des agriculteurs les plus emblématiques de L'amour est dans le pré sur M6, je me souviens avoir grandi avec le poste de télévision (très) souvent allumé. Combien de samedis soir ai-je passé devant Fort Boyard sur France 2 ? L'occasion pour mes parents de me laisser manger une glace au chocolat sur le canapé… Double dose de bonheur ! Je me rappelle aussi de mon excitation à chaque grand lancement d'une saison de la Star Academy sur TF1, de Nikos qui apparaît sur mon écran et des hymnes successifs qui ont façonné la bande originale de mon enfance. La Musique de Nicoletta, Musique de Michel Berger, La bamba de Ritchie Valens chantée par la promotion de la saison 3. Le tout premier concert de ma vie à la Halle Tony Garnier de Lyon. Au fil des années, je me repasse en boucle chaque prestation de Myriam Abel, Amandine Bourgeois et Yseult dans Nouvelle Star, je « jibule » devant chaque trahison dans Koh-Lanta, je soutiens fougueusement chaque représentant de la France à l'Eurovision (sauf les Twin Twin) et je salive à chaque dégustation de Top Chef. Journaliste dans un quotidien national pour ma toute première expérience professionnelle, j'ai des étoiles dans les yeux lorsque je me rends sur un plateau de tournage ou lorsque j'interviewe un candidat ou un animateur. Lorsque j'arrive à la rédaction de Télé-Loisirs à la rentrée 2022, je suis tout de suite dans le grand bain avec un reportage à Dammarie-les-Lys pour le retour de la Star Academy. Le rêve se poursuit… Et il ne s'est pas arrêté là. J'ai assisté à la passation de pouvoirs entre Sophie Davant et Julia Vignali dans Affaire conclue, j'ai dîné à la table de la finale de Top Chef, je me suis rendu à l'Élysée, j'ai partagé un repas avec Frédéric Lopez dans sa maison à la campagne (mais pas un dimanche). Le reportage le plus cher à mon cœur est et restera le voyage de préparation des 30 candidates à Miss France 2024 à l'autre bout du monde, en Guyane, et l'élection d'Ève Gilles à Dijon un mois plus tard. Le souvenir de la clameur du public dans ce zénith me donne encore la chair de poule. Maintenant que je ne suis plus un enfant, je passe mes dimanches soir devant Zone Interdite et Capital, je dîne devant C à vous et Quotidien et il m'arrive de rattraper Quelle Époque en replay parce que vraiment, ce programme se finit trop tard dans la nuit. Mais depuis mes premiers souvenirs de télé, une chose n'a pas changé : je suis toujours aussi émerveillé par chaque programme, comme l'était le petit garçon que j'étais.

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