Terrorisme islamiste : en France, une enquête ouverte chaque semaine en 2025

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Gendarmes sur les lieux de l’attaque à la voiture bélier à Oléron, considérée par les autorités comme un «crime d’inspiration islamiste».

Gendarmes sur les lieux de l’attaque à la voiture bélier à Oléron, considérée par les autorités comme un «crime d’inspiration islamiste». Stephane Mahe / REUTERS

INFO LE FIGARO - Depuis 2019, 429 procédures ont été engagées pour des actes djihadistes. 51 l’ont déjà été en 2025. Un bilan alarmant auquel il convient d’ajouter les dossiers d’apologie du terrorisme et les «crimes et délits d’inspiration islamiste» aux effets dévastateurs.

Au-delà des mises en garde à répétition, des bilans comptables et d’une certaine accoutumance à l’horreur, la menace djihadiste, de très loin la plus importante, demeure année après année. Il y a moins de trois semaines, les commémorations des attentats du 13 novembre donnaient l’occasion aux autorités d’affirmer que «le risque était toujours présent». Mais, dans le même temps, le terrorisme s’efface parfois dans le brouillard médiatique. Qui se souvient ainsi en cet automne de l’attentat islamiste qui a frappé Apt, au cœur du Lubéron, le 25 janvier ?

Le terrorisme est en fait plus que jamais présent. Par le nombre d’attentats perpétrés, de projets déjoués, d’enquêtes antiterroristes ouvertes. Mais aussi par cette sorte de «bruit de fond judiciaire» rassemblant d’une part les nombreux dossiers d’apologie du terrorisme et d’autre part les «crimes et délits d’inspiration islamiste», attaques nourries par les idées djihadistes qui, sans être qualifiées juridiquement de terroristes, ont…

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Le Figaro

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