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Sous les yeux de Donald Trump, l’équipe de France n’a pas été gâtée lors du tirage au sort. Son premier tour au Mondial sera intense.
Un trophée de la Coupe du monde toujours aussi iconique, un parterre de stars (Andrea Boccelli, Heidi Klum, Robbie Williams) et de légendes du sport (Shaquille O’Neal, Wayne Gretzky, Tom Brady...), mais aussi un Donald Trump aussi discret qu’à son habitude ... Difficile de ne pas se rendre compte que la planète football avait rendez-vous à Washington vendredi. À sept mois de la Coupe du monde (11 juin-19 juillet), les Bleus de Deschamps attendaient ce rendez-vous avec impatience. Autant dire qu’ils n’ont pas été déçus. Leur premier tour (Sénégal, Norvège et un barragiste) les mettra tout de suite dans le bain. La route s’annonce longue et sinueuse dans la quête d’une troisième étoile, mais elle n’en serait que plus belle.
Les Bleus pas été épargnés
Souvent taquiné pour être toujours accompagné de son animal fétiche au moment des tirages au sort, Didier Deschamps a fait mentir la légende vendredi. Placé au Kennedy center de Washington entre son adjoint Guy Stéphan et son président Philippe Diallo, le sélectionneur, qui s’apprête à vivre sa dernière campagne mondiale l’été prochain, aurait préféré un meilleur tirage au sort. Seul lot de consolation, la perspective de rencontres sur la côte Est des États-Unis et du Canada (entre New York, Philadelphie, Boston et Toronto). Ses Bleus en découdront face au Sénégal, un barragiste (Irak, Bolivie ou Suriname) et la Norvège au premier tour, dans ce qui s’apparente à une poule I plutôt corsée. « Ce groupe, solide et dense, fait partie des plus difficiles, si ce n’est le plus difficile », plante le double champion du monde qui prévient déjà ses troupes. Le détail du calendrier et des horaires sera dévoilé samedi après-midi.
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Retrouvailles avec le Sénégal, rendez-vous face à Haaland
Forcément, quand la boule du Sénégal a été placée avec la France, tous les amoureux des Bleus se sont revus vingt-trois ans en arrière lors de la défaite en ouverture du Mondial 2002 contre les Lions de la Teranga (1-0). « Quand les Sénégalais rencontrent la France, il y a toujours une motivation supplémentaire », prévient déjà Deschamps avant de retrouver des éléments bien connus dans l’hexagone (Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Étienne Mendy ou le jeune Parisien Ibrahim Mbaye). « Au Sénégal, ils ne parlent que de ce match depuis 20 ans et plus », témoigne Hervé Renard. Les retrouvailles face au champion d’Afrique 2021 s’annoncent savoureuses. Dans le chapeau 3, la nation à éviter était la Norvège, 29e nation Fifa. Ratée.
Avec un Erling Haaland inarrêtable depuis le début de saison, le duel face à Kylian Mbappé animera les discussions jusqu’en juin prochain. « La France est l’équipe la plus forte en Europe avec l’Espagne », souffle le sélectionneur norvégien Ståle Solbakken, qui assure tout de même : « on ne part pas vaincus. » Logique. Si les Bleus finissent en tête de leur poule, un 16e de finale contre un meilleur troisième se profile, avant un 8e de finale face à l’Allemagne et un quart contre les Pays-Bas, le Brésil ou le Maroc puis une demie avec l’Espagne ou encore une finale face à l’Argentine. Vaste programme. Tout le monde en est encore très loin.
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Brésil-Maroc, Angleterre-Croatie, Algérie-Argentine... Des chocs qui font saliver
Outre l’équipe de France, les chocs au premier tour ne manquent pas. À l’image d’un Brésil-Maroc dans le groupe C qui fait saliver entre les hommes de Carlo Ancelotti en quête d’une sixième étoile et ceux de Walid Regragui désireux de prouver que leur demi-finale en 2022 (défaite contre les Bleus) n’est pas un épiphénomène. Tenante du titre, l’Argentine sera défiée par l’Algérie, de retour après douze ans d’absence. De son côté, la Côte d’Ivoire affrontera l’Allemagne. À noter aussi un joli duel entre l’Angleterre et la Croatie dans le groupe L, ou encore le match d’ouverture Mexique-Afrique du Sud le 11 juin.
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Autres techniciens français, en dehors de Didier Deschamps, à participer au Mondial, Rudi Garcia (Belgique), Hervé Renard (Arabie saoudite) et Sébastien Migné (Haïti) ont connu des fortunes diverses lors du tirage. Le premier cité a été épargné avec les Diables Rouges (Égypte, Iran, Nouvelle-Zélande), tandis que le second devra batailler pour se qualifier (Espagne, Cap-Vert, Uruguay). Enfin le sélectionneur des Grenadiers, présents dans le chapeau 4, a hérité du pire groupe possible (Brésil, Maroc, Écosse). « C’est la Coupe du monde, on sait à quoi s’attendre », assurait Deschamps vendredi dans la capitale américaine. Rendez-vous l’été prochain.
Coupe du monde 2026 : les images marquantes du tirage au sort
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