Un véritable casse-tête. De nombreux téléspectateurs se sont retrouvés interloqués ce vendredi soir lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Au moment de déterminer la troisième nation destinée à intégrer le groupe de l’équipe de France, qui était déjà tombée sur le Sénégal, la star des New York Yankees Aaron Judge a sorti la boule de l’Ouzbékistan.
Les supporters des Bleus ont alors pu pousser un grand « ouf » de soulagement : les vice-champions du monde en titre venaient d’éviter la Norvège d’Erling Haaland. Une joie de courte durée, puisque la modeste équipe asiatique a été décalée vers le groupe K, celui du Portugal et de la Colombie, contraignant l’épouvantail norvégien à venir garnir la poule des Tricolores.
Une situation de blocage
De quoi susciter l’incompréhension des nombreux fans de foot rivés devant leur écran ! En effet, pourquoi l’Ouzbékistan, qui fait partie de la zone Asie, n’aurait-elle pas pu rejoindre la France (Europe) et le Sénégal (Afrique) ?
Tout simplement parce que ce scénario aurait créé un blocage pour le barragiste intercontinental n° 2 (Irak, Bolivie ou Suriname), venu compléter le groupe de l’équipe de France lors du tirage du chapeau 4. En effet, cette combinaison d’adversaires potentiels comprend un représentant de l’AFC (Irak), de la CONMEBOL (Bolivie) et de la CONCACAF (Suriname).
Si l’Ouzbékistan avait intégré le groupe de la France, alors le barragiste intercontinental n° 2 n’aurait pu rentrer dans aucun autre groupe, puisque les règles de la Fifa empêchent de placer deux représentants d’une même confédération dans une seule poule, à l’exception de l’UEFA (2 nations maximum).
À ce moment précis du tirage au sort, tous les autres groupes comprenaient au minimum un Asiatique, un Sud-Américain et un Nord-Américain… Sauf le groupe I, garni à ce moment-là par un Européen, la France, et un Africain, le Sénégal. Complexe, vous avez dit ?












English (US) ·