« La confiance est rompue » : le cinglant communiqué des Ultras niçois qui nient les violences et appellent au boycott

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Après le communiqué des joueurs, celui des supporters. La crise ne se calme pas entre l’OGC Nice et ses suiveurs. Dimanche, les joueurs du « Gym » ont été pris à partie par leurs supporters. Les footballeurs ont ainsi assuré que Florian Maurice, Terem Moffi, Jérémie Boga et Jonathan Clauss ont « été victimes d’agressions physiques ». Les deux premiers ont d’ailleurs porté plainte.

Face à cette version, les Ultras niçois ont rétorqué via un communiqué cinglant. L’association Ultras Populaire Sud « ne peut accepter que les supporters niçois soient salis », a-t-elle écrit. Elle assure ne pas avoir « initié » ni « coordonné » le rassemblement des supporters au centre d’entraînement des Aiglons.

« Knysna de pacotille »

La Populaire Sud reconnaît une « ambiance hostile » et des « chants virulents ». « Cependant, nous réfutons catégoriquement les accusations de violences physiques », ajoute-t-elle, insistant sur le fait que les forces de l’ordre n’avaient pas noté de violences. Elle indique également avoir pris acte de l’ouverture d’une enquête par le parquet de Nice.

« Avec les joueurs, qui signent un communiqué aux allégations fausses, aux théories complotistes notamment celle sur la passivité des forces de l’ordre, la confiance est rompue, tonnent les Ultras. Avec un coach aux abois, lâché par une partie de ses joueurs, qui trouve du réconfort auprès de ses supporters mais qui dans un pseudo élan d’union sacrée et afin de feindre une unité au sein de son vestiaire tourne sa veste du jour au lendemain. Aussi. »

« Nous savons que tous ceux qui n’acceptent pas le mensonge, l’irrespect et la manipulation de ces Knysna de pacotille boycotteront le prochain match. Les prochains matchs, ont-ils poursuivi. Vous ne nous intéressez plus. » Les derniers mots du communiqué témoignent de la profondeur de la rupture : « Nous, maçons, étudiants, chômeurs, reprenons le chemin de nos familles. Vous n’en faites plus partie. »

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