« Une fois entré dans la cage, mon visage se contracte » : d’où vient le surnom du « Smile Killer » Farès Ziam ?

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Jusqu’à samedi soir, n’espérez pas voir Farès Ziam sans son sourire caractéristique. Joyeux, heureux de vivre son rêve à l’UFC, le Lyonnais ne le lâche jamais. Ni quand les entraînements deviennent difficiles, ni lorsque le stress de l’échéance commence à pointer le bout de son nez, que ce soit face à un débutant ou contre un tueur comme Nazim Sadykhov, qu’il affronte dans la nuit de samedi à dimanche à Las Vegas.

En entrant dans la cage, par contre, il aura disparu. Car l’heure ne sera plus à l’humour et la rigolade mais à la violence. Aux portes du Top 15 depuis de nombreux mois, le combattant de MMA peut enfin espérer y entrer en cas de victoire face à l’Azerbaïdjanais. Un aboutissement pour l’homme de 28 ans, qui ne prend pas cette opportunité à la légère.

De cette double facette, Farès Ziam en a tiré un surnom : le « Smile Killer ». « C’est mon (ancien) manager qui me l’a donné (Guillaume Peltier, ndlr), explique le Français aux nouvelles de Vénissieux, le média de sa ville. Il s’est aperçu que je souriais tout le temps, dans mon quotidien, aux entraînements, à la pesée. Mais une fois entré dans la cage, mon visage se contracte, je deviens un killer, et cela trouble mes adversaires qui m’avaient vu tout souriant juste avant. »

En mode « Killer »

Quelques années plus tard, il en a également tiré un geste unique. Lors de chaque pesée, il esquisse d’abord un sourire, l’index droit pointé vers le ciel. Il mime ensuite une tirette qui lui ferme la bouche, fronce les sourcils et passe en mode « killer ». Une manière imagée de réunir ses deux visages et de faire comprendre à son adversaire qu’il est bel et bien rentré dans son combat.

Ce samedi, à la T-Mobile Arena de Las Vegas, Farès Ziam aura bien besoin de cette version « killer ». À 31 ans, son adversaire est dans la meilleure partie de sa carrière et sort de deux victoires probantes face à Ismael Bonfim (arrêt du médecin) et Nikolas Motta (KO au 2e round). Le Français a, lui, remporté ses cinq derniers duels, avec notamment un coup de genou mémorable à l’UFC Paris 3 face à Matt Frevola.

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